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TEXTES ET MUSIQUES
DÉPOSÉS À LA SACEM®
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Volume H (15-16) : paru en 2025
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| 2 - Amis |
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Jacques
Goudeaux, auteur-compositeur-interprète…
| Jacques
Goudeaux possède cette forme supérieure de l’imagination qui érige en
symboles les objets sensibles, et fait transparaître l’universel dans
l’expression du particulier… Quelles qu’aient été les influences de ses aînés, inconscientes ou pas, avouées ou non, le vrai poète trouve son chemin. Depuis déjà de nombreuses années, Jacques Goudeaux a trouvé le sien et, en une vingtaine de chansons, nous entraîne avec lui à travers siècles et vallons. Michel Bombart.
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À l'écart des sentiers battus d’une chanson prétendument française au prétexte que ses interprètes jargonnent dans la langue de Molière, Il est une autre dimension Juste à notre portée, Un monde où le vent de fiction Souffle à nous emporter… Amoureux de notre langue et de la rime belle, amateurs de mélodie, ces quelques chansons sont pour vous. Sinon, passez votre chemin… |
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© Jérôme Bouchillou Merci pour cette chanson de ton nouveau cru. J'ai beaucoup ri à son écoute, elle est aussi leste qu'élégante, elle sait parler à tous les coeurs de chacun des mâles que nous sommes, aujourd'hui opprimés par le syndicat militaro-féministe. Il y a des silences, des sauts de chaînes volontaires dans tes vers luisants de stupre concupiscent (enfin un mot qui ne se cache pas pour sonoriser son sens). Ils sont les bienvenus en tant que pieds-de-nez au fion de commerce des pudibonds et aux cantiques des vierges de l'orgasme solennel, une messe jamais basse susurrée sous les ogives du grand temple de la jouissance féminine. Puisque que dans ce théâtre, nos visées sont osées et leurs désirs revendiqués. Moi, je pose la question : l'homme jouit-il au XXIème siècle ? La tête obligeamment tournée vers le sol, rampant vers l'alcôve devenu le temple sacrificiel de sa soumission à un nouvel ordre, oui, l'homme jouit-il désormais ou accède-t-il à l'éminente dimension d'une frigidité enfin paritaire ? Qu'en dirait Mélissa ? Quand l'objet aussi jubilatoire qu'éjaculatoire devient le réprouvé, qu'en dirait-elle d'avoir ce partenaire si poli, si lisse et déférent, laissant le trouble et le transgressif à la femme et se condamnant à l'imparfait du contemplatif ? Vous couinez, ma chère, vous couinez, mais qu'en sais-je de mes propres couineries, dois-je aussi les feindre pour me magnifier dans votre admirable martyrologie ? Ma croix sera désormais la vôtre, et ensemble, nous communierons, l'hostie pâle, fade et farineuse dans nos bouches closes. Dans nos lits de draps retroussés, ainsi soient-elles, nos étreintes. Le son est chaud, la mélodie est addictive, et le cycle court répond bien (ce n'est que mon avis de quasi-béotien) à la rythmique verbale, la prosodie est une réussite et tu incarnes bien ton rôle, la chanson est jouée à double titre : je t'imagine avec ta Mélissa… |