Rien
ne saurait tant nous confondre
Que notre funeste attitude
Devant les riches certitudes
Que l'on adresse à notre encontre.
Usant d’arguments péremptoires
Il en est tant qui, sans conteste,
Forcent le trait, prouvant du reste,
À quel point l’on est dérisoire !
Constatons
qu’une fois encore Y a des
grumeaux dans le potage ! C’est qu’il
vous en faut du courage, Et croyez bien
qu’on le déplore,
Et croyez bien
qu’on le déplore…
Y a plus rien, y a plus rien à voir !
Et les questions que l’on se pose
N’ont pas lieu d’être et je suppose
Qu’on devrait s’en apercevoir !
En vertu de votre savoir,
Comment se fait-il que l’on ose
Sans arrêt vous remettre en cause
Et douter de votre pouvoir ? Constatons qu’une
fois encore Y a des
grumeaux dans le potage ! C’est qu’il
vous en faut du courage, Et croyez bien
qu’on le déplore,
Et croyez bien
qu’on le déplore…
Pauvres de nous, quelle indigence !
Sous le feu croisé des critiques
De tout bord, de toute la clique
Des experts en « âme et conscience »,
Ces propos où l’on déblatère,
Sous couvert d’une connaissance
Absolue, portée par la science,
Semblent pour le moins délétères !
Constatons qu’une
fois encore Y a des
grumeaux dans le potage ! C’est qu’il
vous en faut du courage, Et croyez bien
qu’on le déplore,
Et croyez bien
qu’on le déplore…