Ma France souveraine,
En dépit des pressions
Qui s’exercent et t’entraînent
Dans de vaines directions,
Faudra-t-il qu’on t’emmène
Plus loin que les passions
Jusqu’à payer de nos peines
Le prix de nos traditions ?
Te retrouver sereine
Riche en la perception
De notre histoire ancienne,
Digne du mot de « nation »…
Combien longue est la route,
Mieux vaut rester unis
Avant qu'on ne s'encroûte
Pressons le pas, mes amis !
Gageons ce qu’il nous reste
À courir à bas bruit
En fuyant comme la peste
Ce que leur monde a produit.
Et malgré les déroutes,
Le chemin s’accomplit :
Ne laissons place au doute
De dérobade en oubli.