Il est à
Pressignac un château qui domine la verdoyante campagne limousine et
offre un panorama splendide sur le bourg et les lointains de
Rochechouart. C’est le château du Bonétève, ou Bonéthève ou Bonnetève,
car son nom a souvent changé d’orthographe au cours des siècles !
En réalité son nom est, à l’origine, « Bonne Estève »,
comme il est écrit dans l’arpentement de la paroisse de Pressignac en
1756 et sur la carte de Cassini de la fin du XVIIIe siècle. Bonne
estève ou bonne estive indiquant de bons pâturages, de bonnes terres.
Vieilles terres frappées il y a plus de 200 millions d’années par une
météorite géante, parcourues aux temps préhistoriques par nos lointains
ancêtres qui y laissèrent des vestiges rares, travaillées et habitées tout au long des siècles
par des paysans et de nobles familles.
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En 1756, sur le livre
d’arpentage, ce n’est pas encore un château, mais une « maison avec ses
chambres, grenier, grange, étable, bergerie, courtillage et
jardin » qui appartient à la demoiselle Souchet ou du
Souchet de Rochechouart. Elle fait exploiter sa propriété par un
métayer, François Pasquet. Il y a un cheptel, plutôt important pour
l’époque, de 2 bœufs, 6 vaches, une jument, 80 brebis, une truie et 4
cochons.
Un certain Jean-Joseph-Pierre du Souchet, né à Rochechouart vers 1746,
donc de la même famille que la demoiselle du Souchet, peut-être son
neveu, devient propriétaire du Bonétève, sans doute vers 1777, et
transforme la vieille maison en un château ou plutôt une maison
bourgeoise, en 1779, comme le confirme un chronogramme au-dessus de la
porte de la cour Sud.
Mais, sur certains actes, dont son acte de décès à Pressignac en 1824,
il est nommé du Chouchet. Est-ce une erreur d’état-civil, une
prononciation « à l’auvergnate » devenue courante ?
Toujours est-il que désormais on parle de la famille du Chouchet.
Ce Jean-Joseph-Pierre avait épousé une demoiselle Françoise Garnier de
Brieul en 1777. Elle était de cette famille originaire du Poitou qui
possédait le logis du XVe siècle en face de l’église de
Pressignac, logis donné plus tard aux curés pour qu’ils en
fassent leur presbytère, et dont il ne reste plus que l’encadrement du
portail d’entrée en style gothique flamboyant.
Ajoutons que Jean-Joseph-Pierre était écuyer, gentilhomme- servant de
Monseigneur le Comte de Provence (futur Louis XVIII, roi de France de
1815 à 1824).
À sa mort, en 1824, le Bonétève passe aux mains de son second fils,
Raymond du Chouchet des Places, né en 1778 au Bonétève. Il ajoute à son
nom celui d’un lieu- dit de la propriété : le bois des Places. Il
se fera appeler plus tard Duchouchet-Desplaces, lorsqu’il deviendra
maire de Royan, en septembre 1830, trois mois après les Trois
Glorieuses de juillet qui avaient chassé Charles X et mis sur le trône
Louis-Philippe 1er.
Il sera maire de Royan pendant 11 ans, jusqu’à sa mort en 1841. Il
laissera le souvenir d’un bon maire, novateur dans beaucoup de
domaines. C’est lui qui créera un service d’inspection des bains de mer
dirigé par un médecin de Bordeaux et sera l’inventeur du ramassage des
ordures ménagères mises dans des boîtes (pas encore des poubelles), par
un tombereau. Il fera installer des bancs publics sur les promenades et
numéroter les maisons « en noir sur fond jaune ». Il crée 6
foires par an, fait aménager la plage de Foncillon et fait acheter
l’ancien couvent des Récollets pour en faire la mairie (elle sera
détruite par le bombardement de janvier 1945).
Cependant, dès 1829 ou 1830, Raymond du Chouchet des Places ne résidait
plus au Bonétève. Il vend alors la propriété en 1832 à un neveu, qui
porte les mêmes prénoms que son grand-père : Jean-Joseph-Pierre du
Chouchet.
Né à Rochechouart en 1796, fils de Charles-Alexandre du Chouchet, il
avait épousé, le 28 mai 1832, Madeleine Thérèse Zélie Barret, d’une
famille de notaires des Salles-Lavauguyon dont nous reparlerons. Il
agrandit la propriété en achetant des terres voisines, fit planter les
charmilles qui conduisent au château, mais dut vendre le Bonétève en
1849, ayant de gros problèmes financiers... Il mourut en 1857. Son
fils, qui épousa une demoiselle de Rousiers, fut général.
L’acquéreur du Bonétève n’était autre que son cousin germain :
Mathieu Étienne Émile Barret. Né en 1815 aux Salles-Lavauguyon, dans
une famille de chirurgiens puis de notaires, descendant, d’après la
tradition familiale, d’une vieille famille irlandaise, les Barrett, qui
avaient un blason « burelé d’or et de gueules ».
Il avait succédé à son père comme notaire aux Salles. Mais, lorsqu’il
achète le Bonétève, il vend son étude à Maître Morelet et vend sa
propriété du Tourtazeau, à St Germain de Montbron. Il avait épousé , en
1843, sa cousine, Marie Elisabeth Emilie Barret, de la branche
Barret-St Estèphe. C’est elle, « Marie Elisabeth Emilie du
Bonéthève » dont le nom est gravé dans le bronze de
« Marie-Antoinette », la cloche refondue en 1874 de l’église
Saint-Martin de Pressignac, et dont elle est la marraine.
Mathieu Etienne Emile Barret deviendra juge de paix à Chabanais après
1870. Il séjournera désormais tantôt au Bonétève, tantôt à Chabanais,
où il se lie d’amitié avec Hyppolite Carnot, le fils de Lazare
(l’organisateur de la Victoire) et le père de Sadi, (le président de la
République) qui résidait à Savignac.
Il eut une triste fin : un jour de foire à Chabanais (5 septembre
1878), son cheval prit peur et la voiture se renversa. Il mourut des
suites de ses blessures le 17 septembre 1878 à Chabanais.
Ses enfants décidèrent de vendre le Bonétève.
Et c’est ainsi que le 28 décembre 1878, Louis Armand Barbier de
Préville en devenait le nouveau propriétaire.
Né en 1842, époux de Madeleine de Rousiers, ( vieille famille de
Saint-Maurice-des-Lions) fils de Charles Victor Barbier de Préville et
de Armanda Anne Marie Brunelot, il était issu d’une très ancienne
famille originaire de Paris, connue dès le XVIe siècle.
L’ancêtre, Jacques 1er Barbier était laboureur à Mitry avant 1552. Les
suivants seront « bourgeois de Paris » et exerceront
d’importantes fonctions : consuls de Paris, juges des marchands de
Paris, un secrétaire du Roi, un maire de Blois, des militaires, des
religieux, des artistes. C’est Charles Vincent Barbier de Préville qui
obtiendra la noblesse par lettres du roi Louis XV, en 1758.
Leur blason portait : « D’azur au chevron d’or
accompagné en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’un lièvre
d’or courant sur une terrasse d’argent »
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Deux membres de la famille sont « morts pour la
France » : Jean Barbier de Préville (1875-1915), lieutenant,
tué en 1915 à Beauséjour (Marne). Gilles Barbier de Préville (1926-1952) : Issu de Saint-Cyr,
il commande le commando Leyion pendant la guerre d’Indochine (devenu
commando de Préville après sa mort). Il est tué le 23 février 1952 à
Bac Ninh (Tonkin). Croix de guerre 39-45, croix de guerre des TOE, il
était chevalier de la Légion d’honneur. Il est inhumé dans le cimetière
de Pressignac.
C’est Louis Armand Barbier de Préville qui va transformer le
vieux logis des du Chouchet, en un château doté de trois tours carrées.
Une au milieu de la façade Nord portant l’escalier menant aux étages,
deux aux ailes du logis, abritant l’orangerie et la cuisine (
architecte Moussoulou). Il fait aussi sculpter le blason des de
Préville au-dessus d’une porte. Les communs, les charmilles, la serve,
les terres et les bois sont bien entretenus. De vieilles cartes
postales du début du XXe siècle en rappellent le souvenir.
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Louis Armand Barbier de Préville fut longtemps président du conseil de
Fabrique de l’église Saint-Martin de Pressignac et il était très
lié avec le curé de l’époque, Jules Brugerolles. Le 12 mars 1906, ils
accueillirent fraîchement, en protestant, le percepteur Adolphe
Brunet venu faire l’inventaire des biens de l’église, voulu par la loi
de séparation de l’Église et de l’État.
Louis Armand eut une fin brutale : il mourut subitement au cours
de la messe, dans sa chère église, en 1917. Son corps fut transporté au
Bonétève dans une charrette.
Son épouse, Madeleine de Rousiers , lui avait donné 10 enfants
vivants : Charles, Marguerite, Henriette, Jean, Louis, Raymond,
Henri, Clémence, Madeleine et Armand.
Charles (Charles Marie Jacques Martin Barbier de Préville. 1869-1956),
la veuve de Raymond (Raymond Barbier de Préville. 1878-1943), ainsi que
les sœurs , Henriette et Madeleine, furent ceux et celles qui
résidèrent désormais le plus souvent au Bonétève. Ces dernières
s’occupaient du catéchisme et des cérémonies religieuses, accompagnées
de processions ou de retraites de communions et de kermesses dans les
charmilles.
Charles et son épouse Marie-Louise Chatard n’ayant pas eu d’enfants,
Henriette et Madeleine étant célibataires, ce sont les enfants de
Raymond et de son épouse Anne Allouveau de Montréal, qui vont habiter
puis hériter du Bonétève.
Hugues Barbier de Préville, fils de Raymond, interrompt ainsi sa
carrière militaire pour s’installer au Bonétève et gérer le domaine,
puis il épouse Antoinette de Verdilhac qui actuellement demeure seule
dans le château depuis le décès de son époux en mars 2021.
C’est Philippe Barbier de Préville, un petit-fils d’un frère de
Hugues, Bertrand, (décédé en 2022) qu’il avait désigné comme son
héritier avant de mourir, qui viendra un jour continuer à faire vivre
ce vieux et charmant Bonétève.
Charmant Bonétève dont la silhouette blanche se détache sur le fond
vert des bois et des prés environnants, en venant de Rochechouart.
Petit château couvert d’ardoises mais bâti avec des pierres
rares : des impactites ou brèches d’impact, issues de la chute de
la météorite géante de « Rochechouart-Chassenon » il y a plus
de 200 millions d’années. Météorite qui est tombée à quelques
kilomètres du Bonétève, à l’emplacement actuel du village de la Judie,
creusant un cratère de plus de 20 km de diamètre. Ces pierres, très
décoratives, encadrent portes et fenêtres du château. Qui aurait pu
disparaître lorsque la foudre frappa et incendia la tour principale,
dans la nuit du 3 août 2013 ! Heureusement les pompiers le
sauvèrent !
Château aux nombreuses pièces et chambres, bien entretenues et
décorées, abritant de beaux meubles, dont deux remarquables fauteuils
Louis XIII provenant du château de la Chauffie, depuis longtemps en
très mauvais état.
Sans oublier les portraits d’ancêtres, dont ceux de la salle de billard
représentant le sénéchal de Mortemart, Joseph Simon de Verdilhac et son
épouse Catherine Souchon de Jouve, ancêtres de Mme Antoinette de
Préville et parents du chevalier de Verdilhac.
Ce dernier, Louis Joseph de Verdilhac (1787-1836), marié à Julie
Périgord de Beaulieu, fit une brillante carrière militaire sous
l’Empire, en tant que chef d’escadron d’état- major, aide de camp du
général Villatte, ce qui lui valut la Légion d’honneur avec le grade
d’officier. Mais Louis XVIII le récompensa aussi en lui conférant la
noblesse par lettres patentes en 1824 et en le faisant chevalier de
l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. Il était encore chevalier de
Saint-Ferdinand d’Espagne et de Frédéric de Bade.
Ses campagnes dans l’armée de Napoléon sont impressionnantes : il
participe aux batailles d’Eylau et de Friedland en 1807, puis fait
toute la campagne d’Espagne (1808-1814) au service du général Villatte.
Après la première abdication de Napoléon à Fontainebleau, il se retire
dans son cher château du Loubier, commune de Saint-Victurnien, où il
était né et où il mourra en 1836.
En 1826, il a la douleur de perdre son cheval qu’il avait ramené au
Loubier après qu’il eût fait sur lui toute la campagne d’Espagne, mais
pas la retraite de Russie (1812, où le chevalier n’était pas),
comme l’affirme la tradition familiale.
Et, chose incroyable, il lui érige une tombe dans le parc du Loubier,
plante un laurier du souvenir et fait inscrire sur une stèle une
touchante épitaphe dont voici le texte :
« Pour le pie cheval sauvage de
la Russie, mort au Loubier le 23 mars 1826, qui a fait toutes les
campagnes depuis 1808, toujours sous le chevalier de Verdilhac chef
d’escadron d’état- major. Ci-gît des coursiers le modèle, qui de Mars
bravant les fureurs, par son courage et par son zèle fit de son maître
le bonheur. Au champ d’honneur, dans la bataille, portant son maître
valeureux, on le vit, bravant la mitraille, revenir sanglant et
poudreux. De cette pie(*) que vante tant l’Histoire, issu sans doute,
il eut les qualités. Plus heureux qu’elle au sein de la victoire, il
vit toujours ses efforts couronnés. Il prit naissance au pays des
Basquirs. Pendant vingt ans il parcourut le monde. En Limousin, hélas,
il vint mourir, et ce laurier indique ici sa tombe. (*) Cheval que
montait le grand Turenne » ( le pays des Basquirs, peuple Tartare nomade, est l’Oural.)
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La stèle de la tombe du cheval au Loubier
Louis Joseph de Verdilhac
Il y a beaucoup d’autres choses à voir au Bonétève :
Les charmilles, magnifiques allées ombragées menant au château
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La serve, réserve d’eau, de taille intermédiaire entre une mare et un étang, peuplée de carpes et de grenouilles.
Les nombreuses mares récemment restaurées.
Les orangers anciens sortis de l’orangerie aux beaux jours.
Les grands conifères du parc, le platane multi-séculaire dont le tronc
creux abrite un reposoir à la limite du « saut du
loup », un abrupt au-dessus des grands prés peuplés des chevaux du
centre équestre voisin.
Les bois (« bois des Places ») s’étendant jusqu’au ruisseau de Pompère, refuges des bécasses et autres gibiers.
Les communs, très bien entretenus, encadrant la cour d’entrée,
comprenant pigeonnier, granges, étables, écurie, boulangerie, remise de
véhicules, dont l’ancien corbillard.
La glacière, souterraine, accessible par une petite porte basse, où
l’on entreposait les blocs de glace de l’hiver pour rafraîchir les
aliments et les boissons l’été.
Une pierre tombale, à moins que ce ne soit une « pierre des
morts », servant de reposoir pour les cercueils, en impactites,
provenant de l’ancien cimetière qui entourait autrefois l’église de
Pressignac.
Et surtout deux témoins rarissimes de la préhistoire : un polissoir à silex et un tumulus.
Le polissoir en quartzite d’époque néolithique (entre 5000 et 2000
avant J.-C.) a été découvert au Moulin-Paute en 1899. Repéré par Louis
Armand Barbier de Préville qui le fit transporter au Bonétève, dans le
parc. C’est un bloc d’environ un mètre cube, dont les 2/3 sont
enterrés. Il présente de magnifiques rainures creusées par le
frottement des outils en silex que nos lointains ancêtres voulaient
polir. Une belle collection de haches néolithiques polies se trouve à
la mairie de Pressignac. Les polissoirs de cette qualité sont très
rares en Charente et ailleurs...
Le polissoir en quartzite
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Le tumulus du Bonétève ou de la Motte :
À la limite du domaine, à proximité du carrefour des routes allant vers
Verneuil, Videix et la Guierce, un tertre de 12 à 13 mètres de
diamètre et de 1,50 mètre de hauteur se dresse au milieu des bois et
des broussailles. Les archéologues le nomment « tumulus du
Bonétève », mais on peut l’appeler aussi « tumulus de la
Motte », du nom du lieu-dit voisin qui désigne ainsi ce monticule.
Il fut fouillé une première fois vers 1840 par Jean Joseph Pierre du
Chouchet, mais sans résultats. C’est en 1881 que Louis Armand Barbier
de Préville et l’abbé François Arbellot, curé de Rochechouart et
président de la société archéologique et historique du Limousin,
archéologue réputé, fouillèrent sérieusement ce tumulus.
Ils y trouvèrent une couche de cendre et de charbon de bois, une
poterie à usage d’urne funéraire, des ossement d’homme et de cheval et
la moitié d’un mors.
Une molaire du cheval fut conservée au Bonétève, où elle se trouve
toujours. Le vase et le mors furent déposés par M. de la Bastide,
châtelain de Pressac, au musée de la société archéologique et
historique de la Charente à Angoulême.
Cependant, lorsque, en 1984, José Gomez de Soto, archéologue charentais
connu pour être « l’inventeur » du célèbre « casque
d’Agris », s’intéressa au tumulus pour le dater et étudier les
objets trouvés, il retrouva bien le vase et la molaire du cheval mais
pas le mors ! Et ce n’est qu’en 2007, que, par hasard, dans les
réserves du musée, il tomba sur le fameux mors !
Voici ses conclusions :
Il s’agit d’une tombe à incinération d’un personnage de haut rang, du
Ier âge du fer, à la fin de la « civilisation de Hallstatt »,
vers 500 ans avant JC. C’est un cavalier et son cheval qui ont été
incinérés et enterrés sous ce tertre, en bordure de cette vieille voie
pré-romaine qui venait de la Méditerranée et allait vers la Bretagne,
encore visible en plusieurs endroits et connue ici sous le vocable de
« voie romaine ». Ces tombes sont assez fréquentes en
Limousin, en particulier près de Rochechouart, mais très rares en
Charente !
José Gomez de Soto a étudié le vase funéraire et son décor géométrique
« graphité » typique du Ve siècle avant J.-C. ( cf dessin)
ainsi que le mors du cheval (cf photo).
En réalité, il s’agit d’un demi-mors, très bien conservé, mais
volontairement brisé en deux pour obéir à des rites funéraires
mystérieux marquant le passage dans un autre monde du cavalier et de sa
monture.
De nombreuses légendes ont fleuri à propos de ce monticule qui a
intrigué des générations d’habitants de Pressignac. Certains y ont vu
la tombe d’un général romain, d’autres la tombe du général de la Motte
enterré debout sur son cheval avec son armure, d’autres encore celle de
du Guesclin ! On précisait même que la tombe avait été édifiée par
des soldats apportant la terre dans leurs casques. Enfin on affirmait
que la nuit , on y apercevait des ombres, peut-être celles de jeunes
filles ou de fées exécutant des rondes tout autour !
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Coupe du vase funéraire au décor graphité du tumulus du Bonétève
Le demi-mors du tumulus du Bonétève
Extrait de la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle) avec le lieu-dit « la Bonne Estève »
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Extrait du cadastre « napoléonien » de Pressignac (1834). La « Bonne Estève » est devenue
« le Bonétève », mais ce n’est qu’une maison, ou une grosse ferme, pas encore un château.
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Façade du château au début du XXe siècle (1)
Façade du château au début du XXe siècle (2)
André BERLAND
septembre 2022
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